Roger Hiorns, Pathways - Photo © Léonard Pongo
En savoir plus sur cette œuvre
Un performeur apparaît et la sculpture Pathways (2024) se transforme en performance. Le reste du temps, ce n’est qu’un étrange moteur.
Pathways (2024) consiste en une série d’objets industriels sans vie que l’on s’attendrait à trouver dans une usine ou un garage, plutôt que dans un parc de sculptures. Pour quelles raisons Roger Hiorns a-t-il amené ce matériel industriel ici ?
Cela a-t-il vraiment sa place dans un musée ? L’artiste ne nous donne pas de réponses et reste volontairement absent. La sculpture nous maintient à distance.
Mais pendant les performances, vous pourrez vous en approcher et un jeune homme nu plein de vie entrera en interaction avec l’oeuvre. Vous sentirez alors la force d’attraction poétique de ce jeune corps nu. Qui est ce jeune homme ? On ne le sait pas. Est-ce un autoportrait de l’artiste ? Nous pouvons seulement rêver.
Ainsi, l’oeuvre nous confronte à la contradiction entre, d’un côté, la vie, la jeunesse et l’imagination et, de l’autre, les lois strictes et rationnelles avec lesquelles nous organisons nos existences. La vie, sensuelle et physique, opposée à la passivité et à la stérilité.
Numéro 3 sur le plan du parc.
Plan du parc et itinéraire conseillé
Plan du parc et itinéraire conseillé