Monika Grabuschnigg, Symptomatic Relief (Antwerp), 2024, Courtesy the Artist - foto © Ju Aichinger
Monika Grabuschnigg, Symptomatic Relief (Antwerp), 2024, Courtesy the Artist - Photo © Léonard Pongo
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Des moulages en aluminium de morceaux de mobilier d’église se marient avec des objets que l’on trouve souvent dans les réfrigérateurs : porte-oeufs, gouttes pour les yeux, emballages... Une longue bande isolante et un grand noeud complètent l’installation.
Dans son travail, Grabuschnigg explore le concept de ‘temps’, et les désirs humains, les besoins et les chagrins que le temps apporte. En utilisant le réfrigérateur comme métaphore, elle explore les méthodes de préservation. Ainsi, des objets ménagers reconnaissables deviennent des médiateurs symboliques entre la perte, le soin, l’auto-préservation et la décadence.
Dans des oeuvres précédentes, l’artiste s’est concentrée sur le chagrin personnel entourant la décadence. Dans cette nouvelle sculpture, elle déplace le focus vers le collectif et le rituel. Les fragments de mobilier d’église jeté ont perdu leurs connotations religieuses et ont été réduits à des objets du quotidien. En même temps, les bancs d’église évoquent un désir plus élevé pour quelque chose de communautaire et de social, quelque chose qui renvoie à notre passé collectif.
Numéro 27 sur le plan du parc.
Plan du parc et itinéraire conseillé
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