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Ula Sickle — Photo © Ania Rosinska Luczak

Ula Sickle

Chorégraphe-performeuse, Ula Sickle (1978, Canada/Pologne) vit et travaille à Bruxelles. Pour ses performances, elle s'accompagne d'artistes issus de contextes très variés. Elle recherche des formes d'écriture chorégraphique qui révèlent le codage culturel et le pouvoir politique des danses « populaires » et de nos mouvements. La musicalité et la corporéité occupent souvent une place centrale dans son travail.

 

Sickle a étudié l'histoire de l'art et la sémiotique à Toronto, la performance à Paris et la recherche sur les arts de la performance à P.A.R.T.S. (Bruxelles). Elle est actuellement chercheuse en doctorat. 

 

Elle a été artiste en résidence au château Ujazdowski à Varsovie (2017) et au Wiels à Bruxelles (2018). Son travail a notamment été présenté au Kaaitheater, au KVS et au Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) et dans des festivals internationaux tels que Wiener Festwochen (Autriche), CTM Festival (Allemagne) et les Rencontres chorégraphiques internationales (Paris). Ainsi que dans des musées tels que le musée Serralves (Porto), le Munchmuseet (Oslo) et le MACBA (Barcelone). 

 

Ula Sickle a reçu le soutien du Conseil des Arts du Canada et de la Communauté flamande.

À découvrir pendant COME CLOSER

Relay (extended), 2023

Performance, nouvelle œuvre

Lors de cette performance de quelques heures, un groupe de performeurs agite un grand drapeau noir. La constance du mouvement, symbole de protestation, constitue une fascinante épreuve d'endurance. Chaque performeur contribue à maintenir le drapeau en mouvement, mais c'est avant tout l'effort collectif qui confère toute sa puissance à Relay. Pour agiter un drapeau, il ne faut qu'un individu. Le maintenir en mouvement relève, selon l'artiste, de la responsabilité collective. Dans cette version extensive de la performance, neuf performeurs s'associent avec le vent pour garder trois drapeaux en mouvement. 

Relay (unplugged), 2019

Performance, prêt destiné à la collection du Musée Middelheim

Lors de cette performance de quelques heures, un groupe de performeurs agite un drapeau noir, symbole de protestation. La constance du mouvement constitue une fascinante épreuve d'endurance. Chaque performeur contribue à maintenir le drapeau en mouvement, mais c'est avant tout l'effort collectif qui confère toute sa puissance à Relay. Pour agiter un drapeau, il ne faut qu'un individu. Le maintenir en mouvement relève, selon l'artiste, de la responsabilité collective.